Rapports annuels

Rapport financier 2014

Au sommaire du rapport financier : rapport de gestion du Directeur général. Principes, règles et méthodes comptables. Analyse du bilan. Analyse du compte de résultat. États financiers consolidés. Rapport du commissaire aux comptes sur les comptes consolidés.

Unédic

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6 juillet 2015

Extraits du rapport financier 2014

En 2014, le produit intérieur brut a ralenti à + 0,2 % en moyenne annuelle après s'être élevé à + 0,8 % en 2013. L'activité a été d'une part soutenue par la contribution des stocks et par la consommation des ménages liée à la faiblesse de l'inflation, mais d'autre part limitée par le repli marqué de l'investissement pour la troisième année consécutive.

En raison de la faiblesse de la croissance, les destructions d'emplois salariés dans le secteur marchand non agricole, débutées au second semestre 2011, se sont poursuivies en 2014. En fin d'année, la hausse de l'intérim a tout de même permis une stabilisation de l'emploi salarié.

Fin 2014, 3,5 millions de demandeurs d'emploi étaient inscrits à Pôle emploi en catégorie A en France métropolitaine, soit une augmentation de + 5,7 % sur un an. Les personnes ayant exercé une activité réduite et inscrites en catégories B ou C sont également plus nombreuses de + 7,6 % par rapport à fin 2013. Quant aux demandeurs d'emploi indemnisés en allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE) au titre de l'Assurance chômage (2,4 millions fin décembre 2014 en France entière), leur nombre a augmenté de 5,3 % sur un an. Les deux tiers de cette hausse s'expliquent par la convention d'assurance chômage 2014 qui élargit l'accès à l'indemnisation, par la suppression des seuils conditionnant le cumul entre l'allocation chômage et le salaire ainsi que, progressivement, par la mise en place des droits rechargeables.

La nouvelle règle de cumul allocation-salaire a également tendance à diminuer le nombre de jours indemnisés dans le mois. Les droits rechargeables et le passage du taux de remplacement brut minimal de 57,4 % à 57 % ont, quant à eux, tendance à baisser l'allocation journalière versée. Ces dispositions intégrées dans la convention 2014 réduiraient les dépenses d'allocations chômage d'environ 210 millions d'euros.

Du côté des recettes, la hausse des contributions relatives aux annexes 8 et 10 et la suppression de la limite d'âge de 65 ans pour les contributions augmenteraient les recettes de 90 millions d'euros sur le deuxième semestre 2014. Au final, ces mesures devraient générer une économie sur le coût de la convention 2014 estimée à 300 millions d'euros sur l'année 2014.

En comparant les exercices 2013 et 2014, on constate que l'équilibre entre l'augmentation des contributions de l'exercice et l'augmentation des allocations conduit à une stabilisation du déficit :

  • Le produit des contributions principales a progressé de 1,6 % principalement sous l'effet de la hausse de la masse salariale affiliée en 2014.
  • Les charges d'allocations ont augmenté de 1,4 % en un an