L’Assurance chômage a été fondée en 1958 par les organisations patronales et les syndicats de salariés, qui ont décidé de mettre en place ensemble un système de protection sociale pour les salariés privés d’emploi.
Grâce à l’Assurance chômage, les salariés qui perdent leur emploi de façon involontaire peuvent toucher un revenu sous forme d’allocation, et cela sous conditions.
Cette allocation représente en moyenne 72 % de l’ancien salaire net. Elle peut durer jusqu’à 18 mois ou 27 mois pour les personnes de 55 ans et plus.
Pour être indemnisé, il faut s’inscrire à Pôle emploi et remplir un certain nombre de conditions. Parmi celles-ci :
Au delà des allocations, l’Assurance chômage incite aussi les chômeurs à reprendre un emploi et à développer leurs compétences.
En autorisant le cumul des allocations avec un salaire, en allongeant la durée des allocations si on travaille, en versant une partie des allocations sous forme de capital pour créer son entreprise ou en versant des allocations à ceux qui se forment pour favoriser leur reconversion.
Parce qu’elle reverse 11% des cotisations collectées à Pôle emploi, l’Assurance chômage soutient aussi ceux qui accompagnent les chômeurs vers leur retour à l’emploi.
Les périodes indemnisées par l’Assurance chômage sont prises en compte pour la validation des trimestres d’assurance vieillesse (retraite de base) et des points de retraite (retraite complémentaire).
L’Assurance chômage est une assurance obligatoire à laquelle cotise tous les employeurs du secteur privé y compris ceux qui travaillent en intérim ou qui sont en portage salarial, ainsi que certains du secteur public, pour protéger leurs salariés lorsqu'ils perdent leur emploi.
Ces cotisations représentent 4,05 % du salaire brut, à la charge de l’employeur. L'État participe également au financement de l'Assurance chômage : depuis janvier 2019, ce financement prend la forme du versement d'une partie de la « CSG activité ».
L’Assurance chômage est également un régime solidaire, dans une logique de solidarité interprofessionnelle quels que soient le secteur d’activité ou le territoire. Par ailleurs, elle compense mieux la perte d’un bas salaire que d’un haut revenu.
Ceux qui ne remplissent pas ou plus les conditions de l’Assurance chômage, peuvent toucher l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou le RSA. Ces aides financées par l’État présentent des conditions d’accès distinctes de l’Assurance chômage.