Rapports annuels

Rapport financier 2015

Au sommaire du rapport financier : rapport de gestion du Directeur général. Faits caractéristiques de l'exercice. Principes, règles et méthodes comptables. Analyse du bilan. Analyse du compte de résultat.

Unédic

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1 juillet 2016

Extraits du rapport financier 2015

En 2015, le produit intérieur brut a augmenté + 1,2 % en moyenne annuelle après + 0,6 % en 2014. La France met ainsi fin à trois années de stagnation de son PIB. L'activité a été marquée par une hausse conséquente du pouvoir d'achat, ce qui ne s'était pas vu depuis 2007. La baisse du prix du pétrole a réduit l'inflation et a redonné du pouvoir d'achat aux ménages.

Dans le même temps, les salaires ont continué de progresser, quoique modérément, de l'ordre de 1,5%. Le redémarrage de l'investissement a été léger, s'accompagnant d'un faible rebond de la croissance qui a permis un redémarrage des créations d'emplois. Le secteur de la construction a continué de détruire des emplois et les entreprises ont préféré restaurer leurs marges plutôt que d'investir et d'embaucher.

En raison de cette modeste reprise de l'activité, l'emploi salarié dans le secteur marchand non agricole a connu en fin d'année deux trimestres successifs de croissance. Cela n'était plus arrivé depuis début 2012. Cette reprise de l'emploi est essentiellement portée par le secteur tertiaire et notamment l'intérim.

Fin 2015, 3,6 millions de demandeurs d'emploi étaient inscrits à Pôle emploi en catégorie A en France métropolitaine, soit une augmentation de + 2,4 % sur un an. Les personnes ayant exercé une activité réduite et inscrites en catégories B ou C sont également plus nombreuses de + 10,0 % par rapport à fin 2014. Quant aux demandeurs d'emploi indemnisés en ARE au titre de l'Assurance chômage (2,7 millions fin décembre 2015 en France entière), leur nombre a augmenté de 5,2 % sur un an.

Cette hausse s'explique en partie par la convention d'assurance chômage de mai 2014 qui a élargi l'accès à l'indemnisation, par la suppression des seuils conditionnant le cumul entre l'allocation chômage et le salaire ainsi que, progressivement, par la mise en place des droits rechargeables.

La nouvelle règle de cumul allocation-salaire a également tendance à diminuer le nombre de jours indemnisés dans le mois. Les droits rechargeables et le passage du taux de remplacement brut minimal de 57,4 % à 57 % ont quant à eux tendance à baisser l'allocation journalière versée. Ces dispositions intégrées dans la convention 2014 réduiraient les dépenses d'allocations chômage d'environ 640 millions d'euros d'allocations chômage.

Du côté des recettes, la hausse des contributions relatives aux annexes 8 et 10 et la suppression de la limite d'âge de 65 ans pour les contributions augmenteraient les recettes de 190 millions d'euros en 2015. Au final, ces mesures devraient générer une économie sur le coût de la convention 2014 estimé à 830 millions d'euros sur l'année 2015.