Mes allocations : l'essentiel à savoir

Je suis licencié-e économique, y-a-t-il des règles d’indemnisation particulières ?

Vous avez été licencié pour motif économique et vous remplissez les conditions pour bénéficier des allocations chômage. Dans votre situation, deux allocations différentes peuvent vous être proposées : l’ASP ou l’ARE. Elles ne sont pas cumulables, vous serez amené à faire un choix.

L’ASP, allocation de sécurisation professionnelle

Si l’entreprise qui vous licencie totalise moins de 1000 salariés et/ou est en procédure de liquidation/redressement judiciaire, vous pouvez bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle (CSP). Votre employeur est tenu de vous le proposer.

Le contrat de sécurisation professionnelle (CSP)

Il s’agit d’un parcours d’accompagnement renforcé d’une durée de 12 mois. Il est construit avec l’aide d’un conseiller référent et, selon votre projet professionnel, il comprend recherche d’emploi, formation et travail. Une fois que ce dispositif vous a été proposé par votre employeur ou, lorsque celui-ci ne l’a pas fait, par votre conseiller Pôle emploi, vous disposez d’un délai de réflexion de 21 jours pour l’accepter ou le refuser.

L’avis des demandeurs d’emploi qui ont choisi le CSP (enquête indépendante 2016)

Si vous adhérez au CSP, vous bénéficierez de l’allocation de sécurisation professionnelle (ASP)

Le montant de l’allocation de sécurisation professionnelle (ASP)

Son montant dépend de votre ancienneté :

  • Si vous avez au moins un an d’ancienneté dans l’entreprise qui vous a licencié, l’allocation s’élève à 75 % de votre ancien salaire brut déterminé à partir des rémunérations afférentes au contrat ayant donné lieu à l’adhésion au CSP et uniquement à celui-ci.

  • Si vous y avez travaillé moins d’un an, votre allocation est calculée selon les mêmes modalités que l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE): elle varie entre 57 % et 75 % de votre ancien salaire brut, déterminé à partir des rémunérations afférentes au contrat ayant donné lieu à adhésion au CSP, et uniquement à ce contrat.

Vos démarches pour bénéficier du CSP

Si votre employeur vous propose le CSP et que vous souhaitez l'accepter, vous devez remplir un bulletin d’adhésion, et le remettre ou l’envoyer à votre employeur. Ainsi, au lendemain de l’expiration du délai de réflexion de 21 jours faisant suite à la proposition de votre employeur :

  1. votre contrat de travail initial est rompu,
  2. votre CSP débute par un rendez-vous avec un conseiller référent pour établir un plan d’action personnalisé, un planning d’actions, etc.,
  3. l’allocation de sécurisation professionnelle (ASP) vous est versée, sans délai d’attente ni différés d’indemnisation.

À NOTER

si le CSP vous a été proposé par votre conseiller Pôle emploi (en cas de non proposition par votre employeur), votre délai de réflexion de 21 jours pour accepter le CSP démarre à compter de votre inscription comme demandeur d’emploi.

Si vous avez au moins un an d’ancienneté dans l'entreprise qui vous a licencié, en acceptant le contrat de sécurisation professionnelle (CSP), vous renoncez à votre indemnité de préavis, dans la limite de 3 mois. Dans le cas où cette indemnité de préavis aurait été supérieure à 3 mois de salaire, votre employeur doit vous verser la fraction excédant ce montant dès la rupture de son contrat de travail.

ATTENTION

Une fois le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) proposé, l’absence de réponse de votre part dans le délai de réflexion de 21 jours équivaut à un refus ; vous pourrez alors demander l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE)

En savoir plus

L’ARE, allocation d’aide au retour à l’emploi

Si vous refusez le contrat de sécurisation professionnelle ou si vous ne remplissez pas les conditions pour en bénéficier, vous pouvez percevoir l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).

C’est la principale allocation de l’Assurance chômage.

L'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE) est calculée à partir de vos anciens salaires bruts perçus au cours des 24 ou 36 derniers mois, primes comprises et hors indemnités (de congés payés et de licenciement). Elle ne peut pas dépasser 75 % du salaire journalier de référence ni être inférieure à 57% de celui-ci, et son montant maximal est limité à 274,80€ par jour.

Cette allocation ne vous sera pas versée immédiatement après votre inscription à Pôle emploi. Un différé d’indemnisation peut s’appliquer en plus d’un délai d’attente de 7 jours.

Pour plus d'informations

Une question sur votre situation personnelle ? Les conseillers de Pôle emploi disposent des informations pour vous renseigner sur votre dossier d’indemnisation.

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